Fat squirrels and fat people


Photo by WorshipDwight

It always amazes me to see how fat squirrels get in the fall. They stuff themselves in preparation for the coming harshness and deprivation of winter. But what would happen if somehow we were able to halt the advance of the seasons and prolong autumn indefinitely? Would the squirrels, that are simply acting on instinct, continue to eat as much as possible?

Isn’t that what we’ve done with humans? In the natural environment, fat animals are rare. The evolutionary process has ensured a balance between energy intake and energy expended. Our ancestors gorged during periods of bounty because periods of famine were real and frequent. But human beings, with their ability to manipulate the environment, have all but eliminated periods of food deprivation (at least in the developed world).

Food is always available. On top of that, in order to survive, we no longer need to be on our feet burning unnecessary calories while foraging, hunting or farming, . We can now ensure our needs are met while sitting at our computers.

In short, we have created an environment where, for human squirrels at least, it’s always autumn.


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Posted in Human nature.

Posted on 20 Nov 2012

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2 comments to Fat squirrels and fat people

  1. Nicolas Cermakian
    On Nov 26th 2012 at 14:42
    Reply

    Bonjour Camillo,
    Bien que les humains ne présentent pas de changements saisonniers marquants, plusieurs espèces animales voient leur physiologie varier selon le moment de l’année, le cas du métabolisme des écureuils que tu décris étant un exemple clair sous nos yeux ces temps-ci! Ce qui est intéressant à noter est que ces changements physiologiques ne sont pas seulement une conséquence directe des changements environnementaux. Certains animaux ont une horloge (distincte de notre horloge circadienne), qui dicte à leur physiologie le moment où ces changements doivent se produire au cours de l’année. Or, cette horloge annuelle peut fonctionner sans changement dans l’environnement. Par exemple, les moutons présentent des variations de leur fertilité, de leur pelage et de la croissance de leurs cornes au cours des saisons, dépendant notamment de la durée des jours (le nombre d’heures de lumière). Or, si un mouton est transféré (en laboratoire) dans des conditions où la durée des jours ne change pas, ils vont continuer à présenter ces rythmes d’une durée de cycle d’environ un an! Il est donc possible (mais je ne connais pas de littérature dans ce sens) que les écureuils auraient toujours un cycle annuel de leur métabolisme même s’ils étaient mis dans des conditions artificielles sans le passage des saisons.
    A bientôt,
    Nico
    Nicolas Cermakian, Ph.D.
    Directeur, Laboratoire de chronobiologie moléculaire
    Institut Douglas

  2. Diane Grenon
    On Nov 27th 2012 at 16:31
    Reply

    C’est pourquoi nous comblons nos déséquilibres avec la nourriture. Toutes nos émotions sont reliées à notre enfance et à la nourriture: le souvenir de la cuisine de notre mère, la peur de manquer de nourriture, le symbole de l’amour et de l’affection. Pas facile de tout départager et de nous dire que, une bonne fois pour toutes, nous allons perdre du poids et le maintenir.