I’m dying for some chips!
(Published on-line: La Vie en Tranches. Journal Métro, February 23, 2015)
Man, don’t we all get the occasional hankering for some salt? A nice pile of crunchy chips will do the trick! Go to your cupboard, grab a bag, plop down in front of the TV, and munch away in a nirvana of carb, salt and fat! It doesn’t get any better than this.
But wait! You can’t find any. Where are the chips? Oh, no, don’t tell me they’re finished. AAAHHH! Oh well, that’s good. Phew! Now I won’t be tempted. I’ll just stick to my diet plan. There, I feel good. I dodged a bullet there.
Then one of your kids goes rummaging around the cupboard and says, “Hey, guess what I found? There was a half-full bag of chips at the back!”
YES! Chips. Screw the diet. Nirvana, here I come!
Battle of wills
So how can you be happy to find chips and happy not to find chips? Easy. Just ask different parts of your brain. No single force acts on us. What motivates us is best seen as an equation with many variables. Some variables push us to act while others push us to resist.
Chips are just a simple example of this process. The desire for salt is a strong motivator that often outweighs the desire to lose weight. But when the food isn’t within reach, the effort required to go to the corner store for some chips, plus the desire to lose weight, outweighs the desire for salt. Make the chips available again and the equation tips back in favour of eating.
Sex, booze and gambling
The same applies to all the things we struggle with. The alcoholic trying to control himself, the woman having the affair, the gambler on the brink of financial ruin: all of us flip from resistance to capitulation as the factors that enter into our motivation equations wax and wane.
OK, that’s the last time I cheat on my husband, …that’s the last drink, …that’s the last hand of Black Jack!
…but then again…
It is important to stop and think about why we want to make changes. Thinking logically about long-term benefits will strengthen our motivation. But we must also be aware that our emotional states will change in response to outside factors. For example, a smell coming from the kitchen will almost always trump resolve. This is why we must also look at the environmental cues that affect us. People tend to put too much emphasis on willpower and resolve and not enough on controlling outside stimulation.
Controlling stimulation is the easiest way to maintain a change and not be a slave to the ups and downs of impulses. If you give yourself no choice it isn’t so important if you have an occasional moment of weakness. The simple advice of not keeping junk food in the house works miracles for this reason. If there is a big bag of chips within easy reach it is only a question of time before there is a dip in your resolve.
The same applies to the alcoholic who keeps booze in the bar…for guests…
…or the nearly bankrupt shopaholic with a credit card…for emergencies…
…or the woman meeting with her lover…just for coffee, I swear…
…or…(fill in your personal temptation blank here).
Sometimes the best way to resist temptations is to keep them way out of reach!
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Voici la version Française:
J’ai une envie folle de chips!
Est-ce qu’on n’a pas tous une rage de sel de temps à autre? Un bon sac de croustilles fera l’affaire! Se rendre à l’armoire, attraper le sac, s’affaler devant la télé et avaler un amalgame d’hydrates de carbone, de sel et de gras! Le paradis!
Mais, un instant! Vous ne les trouvez pas. Où sont les chips? Non, il n’en reste pas? Ah! Oh, et puis, c’est mieux comme ça. Je ne pourrai pas me laisser tenter. Je vais pouvoir suivre mon régime. Je me sens déjà mieux. Je l’ai échappé belle.
Puis, un de vos enfants fouille dans l’armoire et s’écrie: «Devine quoi! J’ai trouvé un sac de chips à moitié plein au fond de l’armoire!»
OH OUI! Tant pis pour le régime! Par ici, le paradis!
La bataille de la volonté
Alors, comment pouvez-vous être heureux de trouver des croustilles et heureux de ne pas en trouver? C’est facile. Vous n’avez qu’à demander à des parties différentes de votre cerveau. Ce n’est pas une force unique qui agit en nous. Ce qui nous motive est plutôt comme une équation comportant plusieurs variables. Certaines variables nous poussent à agir, alors que d’autres nous incitent à résister.Les croustilles ne constituent qu’un exemple de ce processus. L’envie de sel est un puissant élément de motivation qui l’emporte souvent sur le désir de perdre du poids. Mais lorsque la nourriture n’est pas à portée de main, l’effort nécessaire pour aller au dépanneur acheter des croustilles, ajouté au désir de maigrir, l’emporte sur l’envie de sel. Si les croustilles redeviennent à portée de main, l’équation penchera en faveur de la consommation.
Sexe, alcool et jeu
Il en va de même pour toutes les choses qui entraînent une lutte. L’alcoolique qui essaie de se contrôler, la femme qui a une aventure, le joueur qui est au seuil de la ruine: nous oscillons tous entre la résistance et la capitulation, en fonction des hauts et des bas des facteurs qui entrent dans notre équation de motivation.C’est la dernière fois que je trompe mon mari… c’est mon dernier verre… c’est ma dernière partie de Black Jack!
… et puis, une autre…
Il est important de s’arrêter pour réfléchir aux raisons pour lesquelles nous voulons apporter des changements. Si on use de logique pour penser aux avantages à long terme qu’on en tirera, cela renforce notre motivation. Mais nous devons aussi savoir que notre état émotif change en fonction de facteurs extérieurs. Par exemple, les effluves qui nous parviennent de la cuisine l’emportent presque toujours sur la détermination. C’est pourquoi nous devons aussi tenir compte des facteurs environnementaux qui nous touchent. Les gens ont tendance à trop compter sur la volonté et la détermination, et ne pas tenir compte suffisamment des stimulations extérieures.
Contrôler les stimuli est la manière la plus facile de s’en tenir à un changement et de ne pas être esclave des hauts et des bas des impulsions. C’est pourquoi le simple conseil de ne pas garder de malbouffe à la maison fait des miracles. S’il y a un gros sac de croustilles à portée de la main, ce n’est qu’une question de temps avant que notre détermination ne s’effrite.
Il en va de même pour l’alcoolique qui garde des bouteilles dans son bar… pour les invités…
…ou pour l’acheteur impulsif qui frôle la faillite et qui garde une carte de crédit pour les situations d’urgence
…ou pour la femme qui rencontre son amant… juste pour un café, juré
……ou… (inscrivez ici vos propres tentations).
Parfois, la meilleure façon de résister à la tentation est de la garder hors de portée!
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Posted on 23 Feb 2015