Clicker wars

The battle lines are drawn. And by that I am not referring to the newly launched provincial election campaign nor to events in Crimea. I refer instead to a battle that is waged on a daily basis in living rooms across the world.

Clicker wars
(Source: La guerre des télécommandes. Journal Métro, March 11, 2014) SVP, voir plus bas pour la version Française.

OK, so there are a few physical differences between men and women – reproductive organs, facial hair and such – but these aren’t always obvious. I think a more reliable way to separate the sexes is to observe how they handle a remote control device.

Let’s face it, women will turn on the TV, find the show they want, and watch it until the end. They then pick up the clicker and find another program or turn off the TV. How bloody infuriating is that! Oh, wait, I’m not supposed to pick sides.

Men are a different breed. Ask any man if he saw a specific program and he will typically answer, “Yeah, I saw parts of it.” Basically men will watch about a minute of over fifty different shows. They then piece together the evenings TV fare into a hybrid program where a number of people got blown up, a turbo-charged car tore through a vegetable stand, a cop yelled at a lawyer, and a bunch of women said, “Blah, blah, blah…” while showing off some healthy cleavage. That last scene is the one they seem to remember best.

So what can we – from a scientific perspective anyway – conclude from this typical observation? Well, I think it does say something about how our brains are organized and the types of survival instincts that needed to evolve in each gender.

Since men are physically stronger, they needed to be able to go out into the forest to hunt and be on the lookout for predators. This requires the ability to respond to any sound or movement in the environment. Women on the other hand needed to take care of children and the home environment. This requires more of an ability to ignore distractions and to stick to one activity. If a man stabs at a rabbit and misses, he has to move on. A woman can’t move on from her baby or from the vegetable garden she is tending.

If a cave woman had a virtual mental clicker she would probably set it to the gardening channel or the family channel and leave it there. The cave man on the other hand would use his brain clicker to hunt for something interesting. When piecing together his day’s work he would remember a stab at a fish in the stream, an attempt to chase down a partridge, and a successful capture of a groundhog. Of course he would also remember the nice glimpse he got of a cavewoman’s cleavage.

And like his modern day brother, he too would remember that last scene best.

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Voici la version Française:

La guerre des télécommandes

D’accord, il existe quelques différences entre les hommes et les femmes: les organes reproducteurs, la pilosité faciale… et d’autres facteurs qui ne sont pas toujours aussi évidents. En fait, je crois qu’on peut très bien distinguer les sexes en observant la façon dont chacun utilise… une télécommande.

Regardons les choses en face: les femmes allument la télé, trouvent une émission et la regardent jusqu’au bout. Puis, elles reprennent la télécommande, trouvent une autre émission ou éteignent la télé. C’est tout simplement exaspérant! Oh, mais je ne suis pas censé prendre parti…

Les hommes sont d’une autre espèce. Demandez à un homme s’il a regardé une émission. Il vous répondra: «Ouais, j’en ai vu des bouts.» Essentiellement, les hommes regardent environ une minute d’une cinquantaine d’émissions différentes. Puis, ils collent ensemble tous ces fragments pour en faire une émission hybride au cours de laquelle un certain nombre de personnes disjonctent, une voiture dotée d’un moteur à turbocompresseur fonce dans un étalage de légumes, un policier crie après un avocat et un groupe de femmes font du blabla, tout en montrant un décolleté bien rempli. C’est de cette dernière scène que les hommes se souviendront le mieux.

Alors, d’un point de vue scientifique, que concluons-nous de cette observation? Eh bien, cela révèle quelque chose sur la façon dont nos cerveaux sont organisés et sur le type d’instinct de survie qui a évolué pour chacun des genres.

Les hommes sont plus forts physiquement, et devaient donc aller dans la forêt pour chasser et surveiller les prédateurs. Cela nécessite la capacité de réagir à tout bruit ou tout mouvement se produisant dans l’environnement.

De leur côté, les femmes devaient prendre soin des enfants et du foyer. Cela nécessite davantage la capacité de faire fi des distractions et de s’en tenir à une seule activité. Si un homme veut chasser un lièvre et rate son coup, il doit passer à autre chose. Une femme ne peut pas passer à autre chose lorsqu’elle prend soin de son enfant ou cultive son potager.

Si une femme des cavernes avait eu une télécommande mentale virtuelle, elle se serait probablement arrêtée au canal «jardinage» ou au canal «famille». Mais l’homme des cavernes, lui, aurait zappé, à la recherche de quelque chose d’intéressant. En rassemblant tous les fragments de sa journée, il se serait rappelé le coup de lance donné au poisson dans le ruisseau, sa tentative d’attraper une perdrix et sa capture d’une marmotte. Bien sûr, il se serait aussi rappelé le délicieux coup d’œil qu’il avait jeté dans le décolleté de la femme des cavernes.

Et comme son congénère des temps modernes, c’est de la dernière scène qu’il se serait le mieux souvenu…


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Posted in Human nature, Humour, Random thoughts.

Posted on 11 Mar 2014

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