The empty coffee pot and Joe’s retirement

Here is something I published two weeks ago. It discusses Agreeableness, one of the five dimensions of personality from the five-factor theory.

The Empty Coffee Pot and Joe’s Retirement
(Source: La cafetière vide. Journal Métro, January 29, 2013)
Voir plus bas pour la version Française.

There is always some guy at the office ready to make coffee when the pot is empty. It is probably the same guy who takes up a collection for Joe’s retirement gift.

One of the main dimensions of personality identified by researchers is called agreeableness. Individuals at one extreme are very concerned with pleasing others and winning their approval. These people always put the needs of others before their own. At the other extreme are antagonistic individuals. These are people who could care less about anyone else’s needs. Pleasing another person is irrelevant. All that matters is their own satisfaction.

The agreeable person will never finish the last donut on a tray. The antagonist will say, “Hah, I got the last one!”

Most of us may believe that being agreeable is better than the alternative – since it is a likeable quality – but being at either extreme can cause problems.

You first
People who seek to please others too much will put their own needs last. They tend to overwork and burn out. They stay in unsatisfying relationships for fear of hurting their partners. And they are always the ones burdened with making the coffee for the office or taking up collections for staff retirements, birthdays and baby showers.

Worrying too much about making others happy can often make us quite unhappy.

Me first
The antagonists out there are not so well liked. They never give in or compromise. Their goal is to get the most for themselves regardless of how fair it may appear to anyone else. They are constantly fighting a war – real or imagined – of ‘me against the world.’ The problem is that in a war both sides usually suffer casualties. For example, they may the first ones laid off when a company cuts back on staff.

Not caring enough about making other people happy can often make us quite unhappy.

A little of this, a little of that
Personality traits are neither good nor bad. The same trait can be a strength in one circumstance and a weakness in another. Agreeableness is sure to make us likeable but too much of it will make us vulnerable to be taken advantage of. Antagonism will protect us in those situations but will often lead to unnecessary conflicts in others.

While there is no perfect spot along this dimension, if I had to choose a good balance point I would try to lean on the agreeable side…but not all the way. Otherwise I’d be stuck making coffee forever.

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Voici la version Française:

La cafetière vide

Il y a toujours quelqu’un au bureau pour faire du café lorsque la cafetière est vide. C’est probablement la même personne qui organise des collectes pour acheter des cadeaux de retraite.

L’une des principales dimensions de la personnalité que reconnaissent les chercheurs est l’agréabilité. Les personnes qui ont ce trait poussé à l’extrême se préoccupent beaucoup de plaire aux autres et de s’attirer leur approbation. Elles placent les besoins des autres avant les leurs. À l’autre extrême, on trouve l’antagonisme, qui réfère à ceux qui se fichent complètement des besoins des autres. Tout ce qui compte est leur propre satisfaction.

La personne aimable ne prendra jamais le dernier beigne sur un plateau. La personne antagoniste dira : « Ah, j’ai eu le dernier! »

La plupart d’entre nous croient qu’il vaut mieux être aimable, étant donné qu’il s’agit d’un trait de caractère sympathique. Par contre, se situer à l’une, ou l’autre extrême peut causer des ennuis.

Toi d’abord
Les gens qui cherchent trop à plaire font passer leurs besoins en dernier. Ils ont tendance à trop travailler et à s’épuiser. Ils s’entêtent à vivre une relation insatisfaisante, de crainte de blesser l’autre. Et ils écopent toujours des tâches telles que faire le café au bureau ou organiser des collectes pour les départs à la retraite, les anniversaires et les naissances.

Trop se préoccuper du bonheur des autres risque de nous rendre très malheureux.

Moi d’abord
Les gens antagonistes ne sont pas très appréciés. Ils ne cèdent jamais et ne font pas de compromis. Leur but est d’en obtenir le plus possible, même si cela semble injuste pour les autres. Ils mènent un combat (réel ou imaginaire) : « moi contre le monde ». Le problème est que dans ces combats, les deux parties essuient des pertes. Par exemple, les personnes antagonistes peuvent être les premières mises à pied lorsque l’entreprise procède à des compressions.

Ne pas se soucier assez du bonheur des autres risque de nous rendre très malheureux.

Un peu de ceci, un peu de cela
Les traits de personnalité ne sont ni bons, ni mauvais. Ils peuvent être une force, dans certaines circonstances, et une faiblesse, dans d’autres conditions. L’agréabilité nous rend sympathiques, mais à un degré trop élevé, elle risque de nous rendre exploitables. L’antagonisme protège de ces situations, mais engendre souvent des conflits.

Bien que cette dimension ne comporte pas de degré idéal, si j’avais à choisir un point d’équilibre, j’essaierais de m’appuyer sur le côté aimable… mais pas totalement. Sinon, je serais coincé pour faire le café, le reste de mes jours.


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Posted in Human nature.

Posted on 11 Feb 2013

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