Plusieurs coïncidences autour de la créativité en cette fin d’été.
Des invitations comme celle de Roxane et l’équipe du Stearns qui songent à créer un groupe d’écriture et qui m’a contacté, histoire d’obtenir des pistes d’ateliers possibles. Ou encore l’échange dans un groupe de psychoéducation sur la colère où plusieurs participants échangions sur le bien-fondé de l’art dans le rétablissement, soit dans la production, soit dans l’observation et l’intériorisation d’une oeuvre existante. Autre synchronicité sur le sujet, cette capsule sur le facebook du Douglas où Joseph Rochford conclue sur un lien entre les artistes et la maladie.
Tout cela m’a ramené quelques années en arrière, à mon certificat en créativité à l’UdM, formation qui est maintenant donnée dans le cursus de la formation en publicité. À l’époque, le lien entre la créativité, la maladie et la santé mentale avait été mon principal sujet d’intérêt avec, entre autres, la ressemblance des thèmes de la psychose et du monde onirique.
l'univers dans une feuille 8 1/2 par 11
Avec l’expérience je constate que les barrières qui empêchent la créativité sont les mêmes qui empêchent ou « embûchent » parfois le rétablissement. On le voit quand on tente de travailler en CBT avec les individus. Les « oui mais », les scénarios catastrophiques, l’étiquetage sont autant de barrières automatiques que notre cerveau mets en place pour éviter de créer de nouveaux chemins. Notre culture, nos expériences, nos valeurs, ce que nous imaginons comme des définitions rigides de nous-même, nous empêchent aussi parfois de voir « la réalité » autrement et de s’aventurer ailleurs. Tout comme notre sens du devoir envers notre famille, nos attentes, notre routine.
Toute cette synchronicité autour de l’art et son lien avec la santé et la maladie mentale m’a donné l’idée de contacter Francine Lévesque et de l’inviter comme partenaire ponctuelle au Corssroads. Je suis chanceuse, elle a accepté. Nous allons donc d’ici quelques semaines, concocter ensemble un groupe sur la création artistique comme piste de rétablissement. Incarner une impression, projeter cette réalité à l’extérieur de soi dans un objet pour pouvoir en faire une expérience positive.
Suivre mon intuition d’experte et à la vie qui parle, choisir de prêter une oreille attentive.
Classé dans artiste, Crossroads, groupe thérapeutique, interventions, Maladie mentale, Santé mentale, travail en psychiatrie.
Catégorisé dans Art brut, Créativité, Interventions, Maladie mentale, Santé mentale, Travail en psychiatrie.
Publié le 09 sept 2013
