Poupées de carton

Poupées de carton

Une poupée thérapeutique peut être confectionnée d’une variété de matériaux. Comme je prépare un atelier de poupées thérapeutiques, j’ai passé plusieurs heures à explorer les poupées de carton question de me familiariser avec plus d’un modèle à proposer, même si ce ne sera pas le type de poupée qui sera présenté lors de la conférence. 

L’histoire des personnages cartonnés date de bien loin. Leur histoire est lié à la disponibilité du papier comme ressource et plus tard à la commercialisation des pratiques d’imprimerie. Le Japon en compte dès les années 900 après JC. La France a produit des ‘pantins’ dès le milieu du 18e siècle, et une pratique similaire se répandit à travers l’Europe au cours des mêmes années. En 1828 McLoughlin Brothers aux États Unis devint la première entreprise à les publier commercialement, suivi  50 ans plus tard par Peter G. Thompson, Dennison Manufacturing Company(1880), et Frederick A. Stokes and Company (1890).  Les modèles importés débutent dès 1870 et continue jusqu’à ce jour (Pour l’historique détaillée). Elles sont aujourd’hui prisées par certains collectionneurs.

Mais il faut dire que je n’ai jamais été une petite fille qui aimait jouer avec des poupées, et les poupées à habiller n’était pas mon activité favorite. Ca manquait de défi. J’avais besoin d’un peu plus de latitude dans ma créativité. Les créer de toute pièce par contre c’est autre chose. 

Comme vous pouvez voir sur la première image, ce sont des compositions insolites qui marient collage et assemblage ainsi que matériaux de recyclage. Les combinaisons possibles sont sans fin. Les matériaux de base sont simples:

  • du carton mince (utilisez une ancienne chemise pour vos documents)
  • des attaches parisiennes si vous voulez un personnage articulé
  • le reste est au choix (éléments de collage, feutres de couleur, estampes, etc.)

 

Les gabarits d’une forme féminine  et d’une sirène  offerts gratuitement par le site Enchanted Gallery, peuvent être imprimés directement à partir de votre imprimante (sur du papier épais) ou photocopiés. Faites plusieurs copies, jouez avec les grandeurs, modifiez les proportions, amusez vous. Des exemples se trouvent ici et ici

De toute évidence le thème attaché au personnage oriente sa confection et son interprétation. En art thérapie, explorer la famille, la perception autour de l’image du corps, le vécu somatique, les fantasmes et projections de toutes sortes sont possible.  Plutôt que d’utiliser un gabarit je demanderai à la personne de créer son propre gabarit, en dessinant une forme qui sera unique à elle. S’il y a hésitation, incertitude, les images dans les magazines peuvent suggérer un dessin, ou faire un collage. Pour les jeunes le dessin d’un de leurs personnages (possiblement agrandi sur la photocopieuse) servira à créer les morceaux que nous assemblerons avec des attaches parisiennes. Les enfants trouvent ça fascinant et interagissent longuement avec le personnage qui devient une sorte de pantin articulé. Parfois ils deviendront des personnages d’un théatre qu’ils pourront aussi construire. Les variantes sont innombrables.


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Catégorisé dans Création, Thérapie.

Publié le 30 juil 2010

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