Au printemps dernier, Dove surprenait une fois de plus avec deux publicités à grand déploiement. Les femmes, le sport et la faible estime de soi. Des éléments qui génèrent habituellement beaucoup de visibilité sur le Web. Des centaines de maillots de bain et paires d’espadrilles accrochées sur des panneaux d’affichage pour rappeler aux femmes l’importance d’être bien dans sa peau.
« 50 405 Canadiennes abandonneront la natation parce qu’elles ne se sentent pas bien en maillot de bain » et « 112 670 Canadiennes abandonneront le soccer parce qu’elles ne sont pas confortables avec leur corps » servent de point de départ à une réflexion sur l’estime de soi et la perception que l’on a du corps féminin.
Évidemment, à chaque fois que Dove revient dans l’actualité avec une nouvelle publicité prônant la beauté au naturel, on s’efforce de rappeler à tous que le plus doux des savons fait partie d’un ensemble de produits vendus par Unilever.
Unilever, c’est la même compagnie qui joue avec les stéréotypes de la femme fatale, hypersexuée et siliconée pour vendre sa gamme de produits Axe aux jeunes hommes. Un paradoxe : peut-être. Un scandale : non.
Dove veut vendre du savon. C’est l’objectif premier. Pour y arriver, des publicitaires ont suggéré de jouer la carte de la pureté, de la vraie beauté de la femme et du corps au naturel. Même si le but est de vendre, la façon pour y arriver est juste. C’est à mon sens ce qui importe le plus.
Au final, pour ces femmes qui ont été touchées par ces affiches exhibant maillots de bain ou souliers de course, un objectif très positif a été atteint et une prise de conscience hautement bénéfique s’est amorcée.
Savon ou non, Dove force une réflexion.
En savoir plus sur la dépression en lien avec la faible estime de soi.
Client : Dove
Agence : Ogilvy Toronto
Pays : Canada
Petite annonce importante
Cet automne, l’Institut Douglas présente l’événement École Mini-Psy. Pour sa 8e édition, « La santé mentale des femmes : au-delà des hormones », ce sont quatre conférences sur le sujet qui sont offertes au grand public.
En classe ou par voie de diffusion web en direct, il sera possible d’explorer comment l’humeur, les perceptions, la prise de décision et les pensées sont le fruit de l’interaction de notre activité cérébrale et hormonale.
« Être bien dans sa tête, c’est la pierre angulaire d’une vie saine et équilibrée, c’est le point de départ de toute action salutaire.», affirme Sophie Grégoire, l’ambassadrice de l’École Mini Psy, invitant les Canadiens à s’inscrire à la saison 2013.
Programmation École Mini-Psy, 8e édition :
Mardi 29 octobre
D’une nature stressée? Dîtes non à la fatalité – Valentina Munoz, Ph.D.
Mardi 5 novembre
Estime de soi et image corporelle : leur rôle chez la santé mentale des femmes – Mimi Israël, M.D., FRCPC
Mardi 12 novembre
Dormez sur vos deux oreilles – Diane Boivin, M.D., Ph.D.
Mardi 19 novembre
Nos hormones sexuelles façonnent notre cerveau : petit tour d’horizon à travers adolescence, maternité et ménopause – Claire Dominique Walker, Ph.D.
Pour plus d’information sur cette activité unique, visitez le site officiel de l’École Mini-Psy. Faites vites pour vous inscrire, la première conférence se tient le 29 octobre 2013.
Par Charles-Édouard Carrier
Classé dans beauté, corps, depression, dove, estime de soi, femme, mini-psy, naturelle, publicite.
Catégorisé dans Dépression, Estime de soi.
Publié le 22 oct 2013