Une organisation comme Amnistie Internationale est reconnue pour ses actions ciblant les injustices et dénonçant les abus de toutes sortes. Pas surprenant donc qu’une campagne présentée l’an dernier concernait la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les personnes atteintes d’un trouble de santé mentale. Comme la campagne n’a pas été beaucoup vue au Canada, en voici un bref survol.
Caroline, qui a tenté à sa vie, confie que les cicatrices laissées par les rumeurs à son sujet sont celles qui font encore le plus mal. Une dépression à l’adolescence n’a rien eût de facile pour Francesca, mais les réactions immatures des gens de son entourage était encore pire. C’est le genre de message que l’on nous présente par le biais de cette campagne.
Pour la réaliser, Amnistie Internationale a fait appel à des gens ayant vécu des problématiques de santé mentale en leur demandant de partager leurs expériences. On fait donc connaissance avec Caroline, Liam, Francesca, Michael et Paul qui nous décrivent leur expérience et expliquent comment la stigmatisation leur aura fait mal.
En faisant appel à de vraies personnes, on personnalise le message comme jamais. On peut imaginer un oncle, un frère, un voisin ou soi-même dans la même situation, étant d’un seul coup liés par cette expérience vécue.
Cette campagne d’affichage était complétée par cinq messages radio conçu en partenariat avec ces mêmes personnes. Les messages peuvent être écoutés à partir du site de la campagne End mental health prejudice and discrimination.
Annonceur : Amnistie Internationale Irlande
Pays : Irlande
Photos tirées du site Flickr d‘Aministie Internationale Irlande
Classé dans amnistie internationale, discriminiation, irlande, stigmatisation.
Catégorisé dans Stigmatisation.
Publié le 19 juil 2013
Le 24 juil 2013 à 11:06
C’est vrai que de montrer de vrais visages est beaucoup plus efficace que de faire appel à des figurants. Cependant, le ton larmoyant est omniprésent dans ce genre de campagne. J’aimerais voir des slogans plus affirmés, plus « baveux » plutôt que le ton souffre-douleur persécuté qu’on voit toujours. C’est un peu facile.
Le 24 juil 2013 à 22:27
I am proud of this site so much, My mom and my sister suffer from metal health problems;bordeline and with narcissism, my aunt from paranoia and social anxiety and myself from generalized anxiety.
p.s. many mores in family suffers from undiagnosed symptoms.
Thanks
Feel less alone
Josée
Le 31 juil 2013 à 15:37
Merci beaucoup d’avoir partagé les infos concernant cette campagne. Je n’en avais pas entendu parler avant ! Le message est puissant.