William Utermohlen was diagnosed with Alzheimer’s disease in 1995 yet he continued drawing. His last self portraits painted between 1995 and 2001 tell a unique tale of an implacable disease encroaching on to his mind and senses. With perseverance, courage and honesty the artist adapts his style and technique to the growing limitations of his perception and motor skills to produce images that communicate his predicament.
William’s artistic journey and how his art went from a figurative to minimalist style can be seen in the above pictures.
Source: http://www.theurbn.com/2012/01/art-and-alzheimers/Catégorisé dans Autres, Création, santé mentale.
Publié le 11 avr 2012
Le 25 avr 2012 à 02:58
Le présent commentaire n’a aucun lien avec votre article, mais je ne savais pas où le poster et j’avais besoin de faire mention quelque part du fait que je trouve déplorable qu’il n’y ait pas d’art-thérapeutes au sein des équipes traitantes en santé mentale pour adultes à l’Institut.
Ayant déjà un suivi avec une psychologue dans cet établissement, il est impossible pour moi de suivre en parallèle une thérapie par les arts en individuel dans le secteur privé. Je comprends tout à fait l’importance de ne pas avoir un double suivi, mais en même temps, quand l’expression de soi a depuis toujours passé par un médium artistique, exclure le recours à l’art au sein de la thérapie limite de beaucoup l’accès au vrai self, si je peux m’exprimer en ces termes.
Puis, sans vouloir dénigrer l’organisme Les Impatients auquel j’ai été référée, on aura beau exposer tous mes «chefs-d’oeuvres», peut-être même faire de l’argent avec ceux-ci, essayer de me faire accroire que je suis une artiste, parce que je prends les pinceaux et les crayons deux heures par semaine, je ne me sentirai pas pour autant accompagnée. Félicitée, flattée dans le sens du poil, certainement, mais sûrement pas accompagnée. Peu m’importe que mes dessins soient beaux ou laids, peu m’importe de contribuer au maintien en santé d’un organisme par un don d’un tableau tombé dans l’oeil de monsieur Tout-le-Monde qui aura sorti un billet de cinquante pour appuyer une juste cause, peu m’importe si au final, personne ne me guide pour donner un sens à ce que je fais.
Merci de m’avoir lue.
Une fidèle lectrice
Le 4 mai 2012 à 22:58
Bonjour fidèle lectrice,
j’ai pris un moment pour vous répondre et réfléchir à vos commentaires; vous soulevez des points auxquels je suis sensible. En fait la section adulte du Douglas offrait des services d’art thérapie avec un art thérapeute du nom de Joël Barg et ce jusque dans les années 80. Par la suite ce service a été discontinué pour des raisons que j’ignore (c’était avant mon arrivée au Douglas). J’ai posé des questions pour avoir des renseignements sur le défunt programme mais personne présentement en poste ne semble pouvoir répondre. Il n’y a qu’une art-thérapeute à l’Institut Douglas et c’est moi; mon mandat se limite par contre à la pédopsychiatrie. Une musicothérapeute est aussi en poste du côté de la pédo.
En tant qu’art-thérapeute nous pouvons être thérapeute principal ou travailler de concert avec un autre professionnel, ce que je fais souvent avec les thérapeutes familiaux, quand je voie l’enfant seul, ou encore en combinaison avec les thérapeutes individuels quand nous travaillons parent-enfant par exemple. Lorsqu’il y a un thérapeute principal, le travail en art thérapie serait complémentaire, il chercherait à donner une autre forme d’expression aux préoccupations et difficultés ou encore donnerait des moyens artistiques pour contenir le vécu difficile (journal créatif, photos, créations de toutes sortes). Tout un vécu pré-verbal peut s’exprimer par des moyens artistiques, leur mise en forme, des pistes de compréhension émergentes.
L’emphase du programme des Impatients tel qu’il est délimité au centre Wellington (car ce n’est pas la seule structure qu’ils offrent dans leurs programmes étendus) est, comme vous le précisez un travail de valorisation de l’estime des participants en supportant l’expression libre ou semi-dirigée via des médiums en arts visuels. La vente des oeuvres cherche aussi à valoriser l’artiste participant (valeur monétaire, reconnaissance publique), à le sortir de l’ombre, et peut servir le mandat plus large d’éducation publique en démystifiant la maladie mentale. Un centre qui fait un travail dans ce sens est le Centre Cunningham Dax en Australie.
Cette pratique en atelier n’est pas comme vous le soulignez, une thérapie qui vise l’insight ou la compréhension des problématiques. Une des animatrices m’a confié que le choix d’artistes accompagnateurs avaient été privilégiés parce que les participants sont suivis par un psychiatre. Je suis convaincue que ces animatrices-artistes font un excellent travail d’accompagnement mais c’est un travail différent que ce qui pourrait être fait par des art-thérapeutes.
L’organisme Expression Lasalle offre des services de groupe et de thérapie individuelle en art thérapie; consultez leur site web. Leurs coordonnées et la description de leurs services se trouvent sur leur site. Si vos revenus vous le permettent (je crois qu’ils offrent des tarifs au pro rata du revenu) ouvrez la discussion avec votre psychologue qui pourra vous accompagnez dans ces choix.
Bonne chance à vous
Francine Lévesque, art-thérapeute
Le 16 mai 2012 à 22:27
Je voulais vous dires qu’il y a des endroit qui on de l’aide pour aider à guérir de la dépression.Il y a des cours qui donnent sur plusieurs sujets.Comme par exemple S’ouvrir à soi.Mais aussi en créativité 1 et 2. Qui est acex des Mandalas,desseins et peinture,crayons de couleurs en bois ou pastels ect.On crée des desseins en expriment nos émotions et expression vécus.Jais bien aimé vivre cette expériençe.Ils m’ont beaucoups aidé aussi à mieut m’exprimer et me sentir. Je vous donne les coordonnées.Car ça ne coûte pas un sous. La croix Blanche,sur la rue ontario,près de pix-neuf.Juste à allez voir sur internet.Le centre de la croix-blanche de montréal.Un centre pour aider les gens sur la santé mental.Moi,ça m’a aidé.
Le 25 mai 2012 à 22:03
Merci de l’information Madame Rochefort. En effet créer peut faire beaucoup de bien. Il est toujours important de choisir un endroit qui donne accès à un personnel qualifié, de préférence où un(e) art-thérapeute accompagne le processus. J’entends que vous avez bénéficié de l’expérience et c’est ce qui est important.
Bonne continuité
Francine Lévesque, art-thérapeute.