Saviez vous que le 19 octobre; aujourd’hui, c’est la journée ‘Aime ton corps’ aux États Unis. J’ai cherché le pendant au Canada sans le trouver mais je pourrais être dans l’erreur. L’objectif est bien sure de faire la promotion d’une image corporelle plus saine. Au Québec nous avons une nouvelle charte avec un plan d’action depuis décembre 2010, une tentative de contrer l’impact des images publicitaires et discours minceur qui assaillent non seulement les filles de plus en plus jeunes mais aussi les garçons préoccupés par leur ‘look’. En pédopsychiatrie nous voyons les ravages de ces obsessions sur des enfants de plus en plus jeunes.
Le plan d’action comprend quatre orientations qui vise la sensibilisation des jeunes en milieu scolaire; l’engagement de l’industrie; les échanges et le rayonnement international; le suivi et le maintien de la crédibilité de la charte (notamment par l’évaluation de l’évolution des perceptions de la population).
La journée « Aime ton corps » se veut donc une journée qui favorise des actions qui vont dans le sens de l’acceptation, de célébrer notre corporalité plutôt que d’en faire un ennemi comme c’est trop souvent le cas.
Le site Love your Body Now Foundation propose une foule de façons de fêter cette journée en prenant soin de soi, comme par exemple faire un ‘party’ indulgent, s’entourer d’amis et de gens qu’on aime, mais aussi faire une activité qui nous comble en continuant à ‘nourrir’ sa créativité.
Je prends cette occasion pour annoncer le nouveau projet artistique sur lequel notre collectif ARTHE travaille présentement dont le thème fortuit est Corporalité. Mon travail personnel parlera de vieillissement du corps et des traces que le temps y inscrit; une tentative de faire la paix avec mon propre vieillissement en cherchant à me familiariser plus intimement avec l’esthétique de ces nouvelles lignes et formes (pas d’images encore à partager). Pas toujours facile !
Laissez moi savoir comment vous comptez célébrer votre moins que parfaitude! Quelles seront vos stratégies et actions cette semaine.
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Publié le 20 oct 2011
Le 20 oct 2011 à 16:00
Bonjour Francine,
Je suis très heureuse de voir que le blogue recommence. Il me nourrit beaucoup ! Tout d’abord merci pour l’info, même si elle m’arrive un peu tard pour proposer quelque chose cette semaine, je vais réfléchir à une manière de rejoindre les élèves dans le courant de l’année.
Et, en ce qui me concerne, afin de souligner mon imparfaitude,
je vais faire ce que j’avais prévu mais que finalement j’hésitais à faire pour toute sorte de bonnes raisons : ce soir, je vais aller faire un échange de vêtements au magasin EthiK sur la rue Saint-Hubert de façon à le vêtir et à le tenir chaud, ce corps qui est moi, (et oui !) de couleurs-sourire pour l’automne. Alors ce sont des prémices, le reste suivra.
Le 20 oct 2011 à 23:30
Quelle bonne idée Sylvie. J’ai une collègue art thérapeute Janis Timm Bottos PhD qui a développé un projet communautaire où elle a établi un studio à l’intérieur d’une friperie. Elle en parle dans un article intitulé:
Endangered Threads: Socially Committed Community Art Action
Journal of the American Art Therapy Association
Volume 28, no 2, 2011
Special Issue: Social Action and Advocacy Paradigm in Art Therapy
Les textiles et le corps ont des liens ’tissés serrés’ !
Le 20 oct 2011 à 23:00
Bonjour
Je suis toujours si heureuse d’ouvrir ce courriel.
Moins que Parfaitude ! Je ne sais trop comment j’y participerai…. tellement c’est difficile pour moi de vieillir en ce moment. Par contre, je n’ai pas le choix, plus ça va et moins je suis parfaite et je dirais que en un certain sens c’est ça qui est extraordinaire, je n’y peux rien, mon corps change et JE DOIS composer avec celui-ci. C’est donc un très bel exercice d’humilité.
Céline Vallières
Le 21 oct 2011 à 00:01
Quand ce n’est pas la tyrannie du miroir, c’est la tyrannie des maux de toutes sortes! Je commence à croire que nos corps se révoltent comme des enfants quand ils ne sont pas écoutés ou encore trop malmenés. Parfois juste de sentir le vent sur ma peau me suffit pour me rappeler que toute la beauté du monde passe par nos sens, et nos sens habitent ce corps de chair où douleur et ravissement se côtoient. D’autre fois je suis sourde et aveugle, me réfugiant dans ma tête.
Un bon livre d’art thérapie sur le sujet est celui de Johanne Hamel, art thérapie somatique. Elle propose une série d’exercices qui passent par la symptomatologie (douleurs, sensations diverses) pour cartographier la réalité émotionnelle qui se cache derrière la douleur. Anne Marie Jobin dont j’ai déjà parlé offre elle aussi une foule d’exercices de prises de conscience qui passe par le corps via l’écriture et de dessin. A lire.
Ces livres pourraient bien donner des pistes pour célébrer son ‘imparfaitude’!