Pastel en plein-air

Travailler en pédo implique un certain rythme lié à la machine scolaire. Les vacances d’été ponctuent la fréquence des rencontres avec les jeunes et les familles et invitent les intervenants à prendre aussi un temps d’arrêt durant cette période. La température n’était pas très clémente en juin et juillet, la période d’août finalement ensoleillée à bien coincidée avec mes vacances que j’ai passé en immersion avec la nature et les arts.

Comme je vous ai mentionné dans un billet précédent, j’aime prendre un temps pour nourrir ma propre pratique artistique durant les vacances. Cette année j’ai relevé le défi du pastel en plein air, dans un endroit propice à cet exercice soit au le bord de la mer. Triste n’est-ce pas hi hi!  Il faut dire tout de suite que je n’étais pas une adepte du pastel ni du paysage. Ca veut dire peu d’expérience avec les matériaux et le processus. Durant ma formation universitaire, choisir le paysage comme préoccupation artistique n’était pas vu d’un oeil favorable; trop rétro. Mais je dois vous dire que le sujet reprend ses lettres de noblesse, interprété aujourd’hui de façon plus abstraite la plupart du temps. Voir Wolf Khan un pastelliste que j’aime particulièrement. J’ai donc revisité  ce sujet que j’ai à mon tour interprété.

Le pastel (ou la peinture) en plein air sont décidément des approches qui évoquent le romantisme d’un passé coloré par les impressionnistes. Pour les artistes d’approche classique peu a changé sinon la variété des matériaux (nouvelles propriétés et variétés), diversité des aides à la peinture et des chevalets qui sont confectionnés de bois (comme le traditionnel ‘french box’ ci-après) ou d’aluminium (ou une combinaison des deux) et se doivent d’être légers, compacts et faciles à assembler.  

La plupart du temps les artistes travaillent de petits formats question de capturer l’essentiel d’un paysage avant que les éléments se chargent de changer la lumière qui affecte tout (ombres, couleurs, valeurs, formes, etc)  ou que les marées ne transforment le littoral en un tout autre spectacle.

Ma vitesse de croisière n’était pas encore au point et j’ai donc souvent par la force des choses, réinterprété ce que je voyais à partir de ce que j’avais sur papier.

Parlant de papier, j’ai découvert et fait l’expérience d’un tout nouveau papier à pastel que je ne connaissais pas: le papier sablé … oui oui il est littéralement sablé, donc rugueux afin de maintenir  le plus de pigment possible. Les marques connues sont le Wallis, UArt, ArtSpectrum et certains autres. J’ai réussi à en trouver au magasin de Concordia qui a fait une commande spéciale pour moi. Depuis il a décidé de tenir quelques marques en magasin  (voir liste pour adresse).

Les pastels secs proviennent de pigments secs mêlés à un liant et à de la craie en proportions qui varient. Les pastels secs sont produits en versions plus ou moins dures. Les plus durs ont plus de produit liant. Les tendres, plus de pigment. Les pastels secs sont disponibles en variétés étudiantes et professionnelles (plus de pigments donc couleur plus pure). Les pastels durs ou mi-durs sont utilisés pour les premières couches, les plus tendres à la fin. Un peu d’histoire cliquer ici.

Vous êtes sûrement curieux de voir les résultats de mon expérience…. Il faudra attendre le prochain billet.

8-)


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Publié le 31 août 2009

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