Les petits garçons et les petites filles étaient dans les abris d’autobus, à la télévision et dans les journaux. Ils ne sont pas des fous, ils ne sont pas des petits monstres. Ils sont des jeunes enfants avec toute la vie devant eux. Seulement, ils sont atteints de maladie mentale. Une magnifique campagne de la Fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies vient tout juste de se terminer.
Il s’agissait de la première campagne grand public organisée pour le compte de la Fondation et l’Hôpital Rivières-des-Prairies. Ont a d’ailleurs misé gros. Guy Lafleur s’est associé au projet. Québécor a aussi contribué au succès de la campagne en diffusant les publicités sur ses réseaux.
Je ne suis pas un… nous invite à réfléchir sur la perception que nous avons de ces enfants différents, parfois plus turbulents, parfois difficiles à approcher, souvent isolés et exclus du groupe.
Les campagnes publicitaires avec des enfants obtiennent naturellement un fort capital sympathie. Mais très peu de celles-ci ont abordé la santé mentale chez l’enfant. La pédopsychiatrie est un monde à part, méconnu et marginal. Pourtant, les enfants atteints de maladies mentales et leurs parents méritent toute notre attention. Au même titre que la maladie physique, ces épreuves sont difficiles et le support est essentiel.
Les enfants que l’on voit dans les publicités sont des enfants qui sont actuellement accompagnés par des professionnels de l’Hôpital Rivière-des-Prairies dans un processus de rétablissement.
CLIENT: Fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies
AGENCE: CarteBlanche
PAYS: Canada
Crédit photo: Fondation des Petits Trésors.
Par Charles-Édouard Carrier
Classé dans enfant, pedopsychiatrie, rdp, rivieres-des-prairies, sante mentale.
Catégorisé dans Estime de soi.
Publié le 26 nov 2013
Le 27 nov 2013 à 19:29
J’ai un fils de 30 ans atteint d’une maladie mentale. Votre publicité me touche beaucoup. On n’en parle pas assez de ces maladies. Il y a encore trop de préjugés.
Le 28 nov 2013 à 08:44
Vous avez malheureusement bien raison Jacques. C’est pourquoi ce blogue, comme tous les autres blogues du Douglas, existent. De plus en plus de gens sur le Web acceptent d’en parler ouvertement, c’est la bonne nouvelle. La meilleure façon d’y contribuer, c’est d’écrire des commentaires comme vous le faites et de partager ces billets. Merci de compter parmi nos lecteurs.
Charles-Édouard.
Le 28 nov 2013 à 11:31
Nous sommes effectivement très fiers de cette campagne et nous souhaitons ardemment faire tomber les tabous entourant la santé mentale des enfants. Merci de contribuer à ce dialogue.
Le 29 nov 2013 à 09:42
Je travaille pour une association de proches de la personne atteinte d’une maladie mentale. Tout le mois de novembre nous faisions de la sensibilisation auprès des secondaire 4, j’étais très surprise de voir que les préjugés viennent surtout de la commission scolaire et non des élèves. Des mots comme « suicide » devaient être occultés de notre langage…
Le 29 nov 2013 à 10:44
Merci pour votre commentaires. Vous avez raison, un travail colossal est aussi à faire avec les adultes. Ce blogue, comme plusieurs, y contribuent.
Bonne journée!
Charles-Édouard