La campagne Open your eyes du gouvernement australien tente de faire vivre aux internautes le quotidien d’une personne atteinte de maladie mentale. Le défi pour y arriver passe par une courte vidéo interactive et personnalisée à partir de Facebook.
En se connectant à son compte Facebook via le site Change your mind, on permet la personnalisation d’un court clip qui résume en moins de deux minutes, ce que c’est de souffrir de maladie mentale. Isolement et relations brisées sont les deux thèmes exploités.
Pour compléter, le site contient une longue liste de mythes et réalités ainsi que des fiches explicatives sur plusieurs problématiques de santé mentale. Une communauté virtuelle a aussi été créée et des personnalités sportives partagent leurs expériences en lien avec la maladie mentale.
Le site en soi est une belle réussite, mais malheureusement, les Australiens ont raté une belle occasion de pousser les internautes hors de leur zone de confort avec l’idée de la vidéo interactive. Bien que le concept soit astucieux, on n’arrive pas à bien sensibiliser le public aux problématiques de santé mentale. La vidéo est trop courte et n’utilise pas assez d’informations en provenance de Facebook. L’impact est donc négligeable.
Intel, un géant des technos, avait fait quelque chose de semblable. Le projet Museum of me permettait de vivre une expérience virtuelle unique.
Puisant dans nos statuts sur Facebook, nos photos les plus populaires et nos amis les plus proches, on invitait les gens à la visite virtuelle d’un magnifique musée qui leur était dédié.
Évidemment, les coûts pour un tel projet sont énormes par rapport à ce que le gouvernement australien à investit dans la campagne Change your mind. Mais l’expérience aurait été meilleure avec une application plus évoluée.
Vous pouvez quand même tenter l’expérience en visitant Change your mind.
Client : Queensland Gouvernment
Pays : Australie
Par Charles-Édouard Carrier
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Catégorisé dans Publicité, Stigmatisation.
Publié le 17 sept 2013